
Tuesday, December 31, 2019
Giavera, rythmes et danses du monde.

Wednesday, December 25, 2019
Vive Zarzis, vive l'Afrique.
Thursday, December 12, 2019
Djerba Zarzis, prix Nobel de la paix


Tuesday, November 26, 2019
شهادة طبيبة نجدة في البحر....سكاكا بريزي
لم اكن أتصور انني ساجد نفسي في وسط البحر...لمدة طويلة بعيدة على منظر الجبال الى درجة انني لم اعد أتذكر تضاريسها.....عندما نكون فوق السفينة...يمكن لك ان تدور حول نفسك كم تريد فلا ترى سوى زرقة البحر. عندها تكون نقاط تموقعك تكتفي بالشمس في النهار والنجوم في الليل...ليصبح كل شيء بسيط.
يحصل انك ترى في البحر الشاسع وفوق خط الأفق نقطة صغيرة...شيء لا ينتمي الى مكونات البحر...وكل ما تقترب منها...تكبر شيئا فشيئا حتى تصبح سفينة. وعندما تقترب منها اكثر تظهر على متنها الاذرع والسيقان والاجسام فوقها. وعندما تقترب اكثر...يلتقي نظرك بأول زوج اعين...ليقف قلبك عن الخفقان.
لا يمكن لك ان تتعود على تلك النظرات الصارخة حياة واملا واذا كانت لك تساؤلات عن وضع البشرية في هذه الفترة...فالجواب هنا.
كانت السفينة تحمل مجموعة مزدحمة من البشر تحاصرك تضغط عليك الى درجة فقدان النفس بين الأسف والامل...بين الحياة والموت في مفاوضة حياتية لمئات الأرواح تطفوا فوق البحر اللامتناهي. لقد أصبحت عملية الإنقاذ عادية...تحررني انا أيضا كل مرة عندما اخرج من باطني كمية الغضب والالم لهذه الحالة. وكان فوق سفينة الإنقاذ...لكل دوره المحدد. وكنت من ناحيتي أقوم بقبول المهاجرين لاقدم اليهم الإسعافات الأولية وشيئا من الدفيء الإنساني. وكان الأكيد والفوري لأغلبيتهم يتمثل في إعادة الثقة اليهم واشعارهم بانهم أخيرا لازالوا بقيد الحياة وبين ايادي امينة.
لم اكن البس ميدعة بيضاء او كمامات وقفازات صحية للوقاية ... بل كنت اصافحهم مباشرة بحرارة اليد مع ابتسامة صادقة وكذلك احتضان حميمي أحيانا وعند اللزوم...كما كنت امسح دموع الفرح والالم واحاول حبس دموعي...
كانت العودة الى إيطاليا تتطلب يومين من الإبحار بعد كل عملية انقاذ...وكانت المدة قصيرة وربما طويلة حسب زاوية تناول الموضوع.
وعلى حافة الانهاك الجسدي كنت اجد انني قد عملت كثيرا وبصدق وبطاقة هائلة ودائما من أعماق قلبي. وكان كل ذلك ومضة من الزمن ضئيلة امام ما كنت اريد تقديمه كل مرة لان مئات من المهاجرين يردون السماع اليهم وان اقدم لهم لحظة من الاطمئنان وبصمة إنسانية.
في كل عملية نزول الى الميناء كنت اصافح كل فرد منهم مرة أخرى مغلقة بذلك الحركة بقبضة اليدين وبابتسامات متبادلة وبدموع فرح وفراق لأصدقاء الصدفة الجدد.
كان لكل فرد منهم نرافقه نحو السلامة اسم شخصي احافظ به لنفسي واكرره أحيانا بصوت عال لأنني اعتقد ان الجميع يستحق المحبة وان نتذكره كل يوم.
كان كلا منهم يحمل قصة شخصية من الألم والعذاب تظهر عزيمتهم وقوتهم الخارقة للعادة وخاصة تشبثهم بالحياة.
وعندما اسير وسط الزحمة في أي مكان اتمثل دائما الوجوه بأسمائهم رجالا ونساء أتوا من بعيد...اهدي لهم ابتسامتي بهذه الشهادة المتواضعة لوضعنا الحقيقي.
جوفانا سكاكاباريزي
ترجمة محسن لهيذب
Saturday, November 23, 2019
Giovanna, medecin de secours en mer
Témoignage d’une médecin secouriste des migrants en mer… Giovanna Scaccabaressi
Je n’ai jamais imaginé me retrouver en pleine mer, pour aussi longtemps, loin des montagnes, aussi loin que je ne m’en rappelle plus le profil… Quand on est sur un bateau, tu peux tourner en rond, autant que tu veux et ne verra que le bleu de la mer. Tes points de repères deviendraient le soleil le jour et les étoiles le soir…pour que tout devienne très simple.
Alors, il arrive que dans l’immensité de l’eau et sur la ligne de l’horizon, un petit point apparaissait. Une petite chose qui n’appartient pas à la mer et plus que tu t’en approches, elle grossit petit à petit et devient progressivement, un petit bateau. De plus près, l’embarcation était pleine de bras humains, des jambes et des corps… Tu devais encore de rapprocher pour reconnaitre des visages humains, et quand tu t’en approcheras encore plus, plus encore, ton regard croisera la première paire d’yeux, pour que ton cœur arrête de battre…
Tu ne pourras pas t’habituer aux regards de vie et d’espérance qui se mélangent, et si tu avais des interrogations sur la condition humaine de nos jours, la réponse était là….
La petite embarcation transportait une petite foule, qui t’entourait, t’étouffait à en perdre le souffle, entre la déchéance, l’espoir, la vie et la mort en négociation pour des centaines de vies en flotillants dans l’infinité de la mer.
L’action de sauvetage était devenue familière et me libérait aussi, chaque fois, en dénonçant et extériorisant cette profonde douleur. A bord de notre bateau de sauvetage, chacun de nous avait un rôle spécifique à jouer. Le mien, était de recevoir et accueillir les survivants en leur fournissant les premiers soins et un peu de réconfort. Pour la majorité d’entre eux, , l’urgent et l’immédiat, était le fait de réaliser effectivement, qu’ils sont enfin vivants, des êtres humains en de bonnes mains. Je n’avais pas besoin d’une blouse blanche, un masque de protection et des gants, en tant que médecin secouriste, car j’accueillais les migrants avec des poignées de mains nues, un sourire sincère et de grands câlins réconfortants quand il le fallait. Je séchais leurs larmes, tout en essayant de retenir et contenir les miennes.
Le retour vers l’Italie, demandait au moins deux jours, un temps court ou infini, en fonction des conceptions et des points de vue.
Malgré l’épuisement physique, je trouvais après chaque sauvetage, que j’avais travaillé durement et constamment de bon cœur. Un laps de temps insignifiant, devant ce que je voulais offrir à chaque expédition. Des centaines de migrants qui auraient aimé être entendu et auxquels, je dédiais un moment de paix et une empreinte d’humanité.
A chaque débarquement, j’essayais de saluer chacun d’entre eux encore une fois, fermant le cercle par des poignées de mains, des sourires croisés, des larmes encore de séparation avec ces nouveaux amis du parcours de la vie.
Chaque personne, qu’on essayait de rassurer vers la sécurité, avait un nom, que je gardais en moi-même, et que je répétais quelques fois à haute voix, car je pense que chacun mérite d’être aimé, chaque jour.
Ils étaient tous porteurs d’une histoire personnelle, emplis de douleurs et de souffrances, malgré leur volonté, leur force extraordinaire et leur attachement à la vie et au bien-être.
Et quand je marche dans la foule, n’importe où, je me représente toujours les mêmes visages, avec leurs noms différents, des ces hommes et femmes, venus d’ailleurs et pour lesquels, je dédie un sourire, pour ce témoignage vivant de nos préoccupations réelles.
Giovanna Scaccabaressi
Traduit par Lihidheb Mohsen
Wednesday, November 6, 2019
Tunisie, terre d'accueil...
Tunisie, terre d’accueil.
Comme elle l’a toujours été dans l’histoire, la Tunisie, ce petit pays, avait de grands exploits d’hospitalité et de sagesse. Les Carthaginois, les Hilaliens, les Andalous, les Libyens, les noirs Africains… n’étaient tous pas venue forcement en conquistadors, mais, pour quelques-uns, dans un flux migratoire ou simplement de survivance, ou encore persécutés par l’inquisition, les dictats et l’oppression. Il y en avait des périodes fructueuses et riches en brassages humains, qui se répètent encore, dans des mouvements collectifs du sud vers le nord, à plusieurs étapes et de plusieurs façons. D’un côté, les Tunisiens investissent le monde par la force de leurs bras et d’un autre, les Africains arrivent sporadiquement par la mer, à travers les frontières et même par avion. Ils sont déjà plusieurs dans la ville de Zarzis et très demandés pour leur énergie au travail et leur intégrité morale. Bien sûr, certains d’entre eux, voulaient juste faire une halte et avoir un tremplin pour une migration illégale par mer vers l’Europe, pendant que d’autres disent, qu’ils sont bien ici et comptent s’installer, tant la vie est facile et leur permet aussi d’envoyer de l’argent à leurs familles dans leurs pays d’origine. De cette optique, et selon la conjoncture d’emmuration de l’Europe, de la monté de la droite anti-migration, les noyades en mer, les conditions de regroupement en Lybie dans des ghettos dignes des temps sombres de l’histoire des hommes, il faut donc, trouver des solutions immédiates, pour alléger les souffrances des milliers de migrants allant vers le nord et leur permettre une dignité humaine méritée dans ce parcours du combattant pour la vie. Plusieurs militants pour la cause des migrants dans le monde, vinrent voir Boughmiga, à la recherche d’un soutien et une solution ou une sorte de « port sûr » pour accueillir et refouler ces pauvres, que tout le monde rejette, dans les bras des uns vers les autres. Bien sûr, chaque pays se protège des flux de migrations à coûts de lois, de votes, de fortification et de gestion du phénomène sans avoir l’honnêteté de le traiter sérieusement à la source. Ce sont toujours les associations humanitaires, hormis ceux qui font le « folklore de la guerre », qui parviennent à trouver des brèches, des couloirs et des issues honorables, participant paradoxalement à la pérennité du problème. Zarzis, Lampedusa, Riace, Vintimille, Calais, Tanger, Le Mexique, le Venezuela…sont des trais d’unions entre le nord et le sud, grâce à des militants engagés et de braves pêcheurs et passeurs qui s’acquittent de leurs rôles humanitaires gratuitement. Une confirmation de l’universalité de fait, qui se concrétisera certainement et rendra à l’homme sa dignité, son droit au bienêtre et son humanité.
Bien sûr, l’universalité comme solution incontournable et naturelle qui s’imposera au long terme, peut être consolider par des foyers d’accueils convenables pour les migrants en détresse et qui risquent de se voir rapatrier vers les ghettos de maltraitance et d’esclavage. Pour cela, sans tomber dans l’équation suspecte de « port sûr », la Tunisie, comme elle le fait déjà, pourrait fournir une aire de repli, conjoncturelle, en attendant la réalisation des souhaits de chaque migrant à partir dans le monde. Même si ce choix pourrait être amer ou souhaitable, pour les stratèges des deux côtés de la mer, l’impératif humanitaire, s’impose dans toutes les conditions, et la Tunisie, le pratique déjà en partie sans le concours de quiconque. Ainsi, l’histoire, retiendra certainement, les attitudes des uns et des autres, et l’humanité des hommes, sera le dénominateur du départage et de l’évaluation.
Lihidheb Mohsen 02.11.19
Wednesday, October 16, 2019
Au cimetière des inconnus في مقبرة الغرباء
Monday, October 14, 2019
No hate J. London
Monday, September 30, 2019
Petit Mamadou
Saturday, August 24, 2019
Mamadou, David et les autres
Saturday, August 17, 2019
Résistance positive
Des bombardements sur les ghettos,
Des bateaux coulés dans le fonds,
Des files interminables de migrants,
De Libye, du Maroc et Mexico,
Des frontières et visas partout,
Des patrouilles militaires à la mer,
Des barricades identitaires,
Et du racisme qualifié jusqu’au bout.
Paix aux âmes des morts sous les bombes,
Ceux qui périrent sous les sables du désert,
Ceux qui mourrons et trinqueront encore,
De cette morbide hécatombe.
Un génocide par-là, incognito,
Une famine par ci en catimini,
Une maladie dans certains pays,
Une guéguerre, un embargo,
Un sabotage des bateaux,
Une forteresse, un mur géant,
Une flotte armée jusqu’aux dents,
Pour repousser les pauvres migrants,
Vers leur gigantesque ghetto.
Pourtant la paix est à sens unique,
Usant de sagesse et d’éthique,
Que le migrant d’aujourd’hui et demain,
Portera dans son cœur et ses mains.
Il touchera les foyers des maux,
Dans les esprits et les arsenaux,
Et désamorcera les violences,
Et rendra à l’humanité sa romance.
Mamadou ne s’arrêtera pas de partir,
D’aller, venir et repartir,
Dans touts les chemins battus ou non,
Sur cette terre qui lui appartient.
On est déjà citoyen du monde,
Diversité des us et des langues,
Consommant et pensant la même chose,
Dans une universalité qui s’impose.
Elle est déjà un fait accompli,
Dans le réel et dans l’acquis,
Pour faire un dénominateur d’unité,
Pour toute l’humanité.
Lihidheb Mohsen 16.08.19
Tuesday, August 13, 2019
Claustrophagia...
A même le sable entre le ciel et la terre,
Entre les dunes et les traces de vipères,
Un enfant tétait avec entrain sa maman,
Sous le soleil dur, brulant et indifférent.
Il ferait bien du quarante cinq degrés,
Avec un mirage de vapeurs et couleurs autours,
Même l’eau était brulante comme d’un four,
Et le pénible était surtout cet homme insensé.
Des Africains, en Afrique et sur la terre d’Africa,
Se trouvent claustrés dans la zone tampon du désert,
Pour payer les fautes des conventions et des lois,
Qui les rejettent au hasard des circonstances et humeurs.
Que chacun sache, que ce sont des humains de pleins droits,
Qui auront toujours raisons, où ils vont et existent,
N’importe où, chez eux, ailleurs ou au-delà,
Pour venir à bout de cette injustice raciste.
La Claustrophagia répond à la claustration,
Jetant des familles au désert ou en s’enfermant,
Derrière des murs de béton et de haine,
Dans une fuite en avant, suicidaire et certaine.
Ô petit Mamadou, que le sirocco te berce le corps et le cœur,
Que ta résistance, ta volonté, parviendront un jour,
A éradiquer l’iniquité et les différences entre les gens,
Et la paix véritable, renaitra des cendres des canons.
Les canons sont aussi les lois, les dogmes et dictats,
Qui réduisent certains hommes à leur simple état,
A des âmes serviles sous le joug des gagnants,
Repoussant les pauvres du sud, dans la mer et le néant.
Que nos amis migrants encore au nomensland infernal,
Entre Tunis et Tripoli dans une sorte de canal,
Reçoivent notre solidarité et soutien,
De la part du bon peuple Tunisien.
Un pays qui n’a jamais manqué de bravoure,
Pour assister les autres et assurer les secours,
Et qui certainement trouvera une solution,
Pour libérer du ghetto ouvert, les pauvres migrants.
Lihidheb Mohsen 08.08.19
Friday, August 2, 2019
Comme Riace....
Comme Riace, la mer descend avec le vent,
Avec les vagues et les caprices du temps,
Les bateaux guerriers de Carthage et d’Athènes,
Les hordes de dauphins et les belles sirènes,
Et voilà encore, à sa grandeur et honneur,
De la brousse arrivent des frères et des sœurs,
Pleins d’angoisse, de désarroi et de peur,
Et pleins de sagesse et de bonté de cœurs,
Que Riace accueille dans son nid,
Entre migrants pacifiques et gens du pays,
Une poignée de mains entre les hommes,
Au dessus des lois et des dogmes,
Pour déconstruire des préjugés gratuits,
Et faire de la convivialité un mode de vie.
Comme Zarzis, comme Riace, des cas écoles criants,
Dans l’histoire et le parcours des migrants,
Pour rester des tremplins pour un monde meilleurs,
Pour un monde solidaire, sans visas ni frontières.
Lihidheb Mohsen 02.08.19
(En hommage aux habitants de Riace,
Son maire Luciano, aux militants de Zarzis,
La caravane des migrants
Et touts les combattants de la liberté.)
Thursday, August 1, 2019
Des étoiles et des hommes.
Wednesday, July 24, 2019
Susceptibilité et clairvoyance.
Enfin, les élus se prononcent, d’une façon ou d’une autre, l’un au parlement, l’autre dans une conférence de presse et bien d’autres, officieusement sur les fameux réseaux sociaux, terrains de la discorde en boule de neige. Bien sur, si discorde sérieuse il y a vraiment et mériterait des prises de positions tranchantes. Sans avoir eu la possibilité de suivre certaines polémiques des derniers jours et essayant de rester au dessus des susceptibilités souvent excessives des uns et des autres, je tiens à confirmer mon admiration, ma reconnaissance et mon respect aux agents municipaux de la mairie de Zarzis, qui depuis 1998 s’occupaient du transport et l’enterrement des corps des victimes de la mer dans plusieurs endroits appropriés selon les conjonctures. Cette reconnaissance à des personnes que les situations laissaient dans l’anonymat, par modestie, peut être par choix de « soldat inconnu », ne pouvait occulter les efforts et actions des agents de la protection civile, les gardes maritimes, la croissant rouge, l’hôpital de Zarzis et certains activistes et la société civile. Un phénomène, mobile, vivant parmi les morts, nouveau, insolite, peu structuré, peu normalisé et légiféré, ouvert aux affluences, extra national, permissif, de préoccupation universelle….qui avait, forcément, engendré des glissements comportementaux chaotiques et quelques fois fâcheux. Bien sur, l’accusation gratuite et peu justifiée de certains médias relatifs à un éventuel enterrement collectif des victimes, avait été vivement réfutée par les élus locaux en menaçant de se référer à la justice s’il le faudrait. De l’autre coté, j’ai toujours expressément manifesté mes réserves vis-à-vis de certaines récupérations excessives polarisant seulement sur une partie ou une personne comme si elle faisait tout le travail humanitaire, mais d’après plusieurs militants internationaux crédibles, qui voyaient aussi cette personnalisation réductrice injuste, les médias occidentaux préféreraient pour les besoins de leurs publics, avoir affaire à une seule idole, une sorte d’héros, de symbole joignant l’insolite, l’humanitaire et le soi disant contestataire, en vogue. Quant aux contacts incontrôlés avec les entités internationales, il y a le droit de regard des autorités compétentes. Bien sur, il y a des conflits d’intérêts, des divergences des points de vue, des opportunités, des incompréhensions, des préjugés et des itinéraires comportementaux et légaux absents, qui compliquent la situation. Un parcours confus, chaotique, dont la seule constance était la souveraineté (Municipalité, protection civile, autorités, justice, médecine légale) œuvrant à secourir, enterrer dignement les victimes et se comporter avec les moyens de bord. Un paysage normal, d’une catastrophe humaine qui perdure et qui comporte aussi ses faiblesses, que ce soit sur le terrain de l’action ou d’après des témoignages, lors des secours en mer par les autorités maritimes. On peut dire que nul n’est parfait et il y a toujours des choses à dire et redire souvent gratuitement, vis-à-vis de chaque partie. N’avait on pas dit que les vaillants pêcheurs de Zarzis passaient leurs enfants vers l’Europe, les agents municipaux faisaient leur travail, les organisations de la croissant rouge et la croix rouge se rejetaient la balle, les associations philanthropes internationales se relayaient péniblement, les antennes des pays du nord instrumentalisaient les faiblesses et les faibles, les bénévoles devenaient des suspects potentiels, les autres différends devenaient des concurrents…., une série d’inadéquations à ne plus finir….au détriment, d’une région, où tout le monde sans distinction avait fait honorablement ce qu’il pouvait. Ce qui devrait aussi tolérer la vérité des choses, car il y a des erreurs importantes chez chaque intervenant, qu’il faudrait réviser et ne plus tomber dans ses fautes aussi peu graves soient elles.
Voici donc, une occasion en or, pour une révision des attitudes des uns et des autres vis-à-vis de ce problème des victimes et de la migration clandestine en général, qui pourrait aussi être un point de départ pour une concertation civilisée avec touts les intervenants. Pour cela, les élus de Zarzis, avaient réclamé la concrétisation et l’urgence des points suivants.
-1 Création d’un centre de médecine légale à Zarzis équipé et opérationnel pour les prises d’identifiants d’ADN.
-2 Acquisitions de moyens de transports adéquats et suffisants pour le transport des corps des victimes en mer.
-3 Désignation et formation de groupes d’actions spécialisés dans le traitement des corps des morts, voir, rassemblement, transport, enterrement et ce dans les municipalités Zarzis Sud et Zarzis Nord.
-4 Constitution de fonds pour la formation du personnel intervenant.
Par la même occasion et pour garder un aspect historiciste lucide et crédible, il y a lieu d’admettre que nul n’est au dessus des erreurs et les plus sages et les plus humains, seraient aussi ceux qui tendent la main à l’autre, pour la noblesse de la cause, le respect des morts et la grandeur des valeurs de la région.
Lihidheb Mohsen Zarzis. 23.07.19
Saturday, July 20, 2019
Terre des femmes et des hommes.
Monday, July 15, 2019
Terre des hommes.
Saturday, July 13, 2019
Good bye, Hello
Friday, July 12, 2019
Triste journée.
Thursday, July 4, 2019
De la malédiction à l'espoir...
C’est la dernière des dernières,
Les migrants en bouclier militaire,
Dans les ghettos de Tripoli,
En queue leu leu, attendant le tri.
Hachés effacés de la terre, de plusieurs manières,
De la chair à canon pour tuer et se faire tuer,
Par les bombes, par les milices des passeurs armés,
Par les pneumatiques de la mort dans les mers.
La situation s’empire de plus en plus,
Les problèmes de plus en plus aigus,
De l’extrémisme guerrier à celui politique,
De l’enfermement des pays du nord,
Du fondamentalisme qui complique encore,
Au dilemme de comprendre cet exode record.
Une radicalisation dans touts les sens,
Qui brave la sagesse et le bon sens,
Comme si on n’avait pas cyniquement justifié,
Toutes les violences de l’humanité.
La chasse à l’indien était un sport,
L’inquisition était bénie des saints,
Le commerce triangulaire de port en port,
Et l’esclavagisme avait ses gérants.
N’avait on pas justifié toutes les guerres,
Les génocides et les maux sur la terre,
Et la monté de l’extrême droite,
Pour s’enfermer encore en boite.
Ainsi, malgré l’oubli et l’injustice,
Mamadou répondra à l’appel de la nature,
Se donnera en éclaireur en pâture,
Aux millions à venir d’office.
Comme on avait condamné les racistes,
Les totalitaires, les tyrans, les fascistes,
On condamnera certainement demain,
Les preneurs de décisions d’aujourd’hui,
Qui gèrent la violence, la migration à dessein,
Et instrumentalisent Mamadou à l’infini.
La terre appartient à tout le monde, féconde,
A ceux qui travaillent, à ceux qui aiment la vie,
Aux pacifiques confiants en une paix profonde,
A ceux pour qui la sagesse humaine est un acquis.
Holà, les récalcitrants, Mamadou ne reculera pas,
Il ira de ses pas surs, vers ce qui adviendra,
Car si les iniquités des hommes sont les plupart taris,
Il en sera encore, absolument, pour celle-ci.
En avant toute, Mamadou s’en va en guerre,
Sans violence, cette fois et encore moins de colère,
Fuyant les sécheresses et les misères,
Vers d’autres horizons verdoyants et prospères.
04.07.19
Monday, May 13, 2019
Les héros de Zarzis et les autres.
Monday, February 11, 2019
Stop Harraga
Monday, January 28, 2019
Collectif Zarzis Africa.
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