Tuesday, August 13, 2019

Claustrophagia...

A même le sable entre le ciel et la terre, Entre les dunes et les traces de vipères, Un enfant tétait avec entrain sa maman, Sous le soleil dur, brulant et indifférent. Il ferait bien du quarante cinq degrés, Avec un mirage de vapeurs et couleurs autours, Même l’eau était brulante comme d’un four, Et le pénible était surtout cet homme insensé. Des Africains, en Afrique et sur la terre d’Africa, Se trouvent claustrés dans la zone tampon du désert, Pour payer les fautes des conventions et des lois, Qui les rejettent au hasard des circonstances et humeurs. Que chacun sache, que ce sont des humains de pleins droits, Qui auront toujours raisons, où ils vont et existent, N’importe où, chez eux, ailleurs ou au-delà, Pour venir à bout de cette injustice raciste. La Claustrophagia répond à la claustration, Jetant des familles au désert ou en s’enfermant, Derrière des murs de béton et de haine, Dans une fuite en avant, suicidaire et certaine. Ô petit Mamadou, que le sirocco te berce le corps et le cœur, Que ta résistance, ta volonté, parviendront un jour, A éradiquer l’iniquité et les différences entre les gens, Et la paix véritable, renaitra des cendres des canons. Les canons sont aussi les lois, les dogmes et dictats, Qui réduisent certains hommes à leur simple état, A des âmes serviles sous le joug des gagnants, Repoussant les pauvres du sud, dans la mer et le néant. Que nos amis migrants encore au nomensland infernal, Entre Tunis et Tripoli dans une sorte de canal, Reçoivent notre solidarité et soutien, De la part du bon peuple Tunisien. Un pays qui n’a jamais manqué de bravoure, Pour assister les autres et assurer les secours, Et qui certainement trouvera une solution, Pour libérer du ghetto ouvert, les pauvres migrants. Lihidheb Mohsen 08.08.19

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