Wednesday, September 20, 2023

Triste anniversaire, Zarzis 18-18

 


 

                   


Elles soufflent les vents du nord, un peu fort, mais les jeunes, un peu trop jeunes, avaient décidé d’émigrer, comme ça, à la traversée, sur un petit bateau de pêche, quelques provisions de vivres et d’essence et une volonté irrésistible de parvenir à l’horizon. C’était une décision hâtive, aventurière et collective, qui poussa le groupe à partir, malgré les conditions du climat et de la navigation. Oui, le capitaine n’était pas en effet un passeur, tout le monde était au fond amateur, avec un élan puissant des filles et garçons, le bateau tangue, tangue, tangue, au gré des vagues somnolentes et sournoises, la terre s’éloigne, s’éloigne avec ce qui reste des lumières du coucher de soleil, alors avec les nuages sombres, des ombres, des silhouettes, des mirages insaisissables flottillaient tout autour en prédateurs, alors advint ce que personne ne saura à part les auteurs, à dos de chameaux ou sur quads, sur les dunes jetant les corps par-dessus bord, dans une image de terreurs, pour voir partir l’embarcation dans le néant et des restes échouèrent sur les jetés, pendant que bien d’autres manquaient à l’appel meurtris des parents et de la justice garante. Par un hasard de circonstances, de jeux de photos et paroles, des manipulations furent mises à jour et un scénario plausible se dessina, hélas. Alors une avalanche d’erreurs, de sales affaires et des horreurs, furent découvert par la foule, au-dessus des vagues et des houles, pour atterrir dans des mises sous terre, sauvages et irrégulières, peut-être des erreurs, pour camoufler d’autres erreurs, alors les femmes du monde se mobilisèrent, pour protester et afficher leur colère, pendant que les braves pêcheurs, peignaient les alentours de la mer, à la recherche de ce que resterait des corps. Alors, la foule se mobilisa, avec des glissements de droite et de gauche, des orateurs et des leaders firent des discours enflamés, des attitudes d’un réel sentiment de frustration, qui prit tout le monde vers la mauvaise direction. La vérité s’éloigna au jour le jour, autant le chaos se multipliait, alors que les gaz se dissipaient, dans la campagne et oliviers et tout le monde était guidé vers des no-mens-land parfaits. Il était aussi un leurre, de tomber dans le piège de se confronter, aux structures qui n’auraient fait, qu’encadrer des éventuelles initiatives groupusculaires, indépendantes et improvisées. Et la vérité s’éloigna, s’éloigna, laissant les masses dans l’expectative et l’émoi, à cause des passions et dérives, pendant qu’il était plus lucide, d’éviter les tapages et axer le tir vers la cible. Ils partirent, ils partirent, nos enfants, devant nos yeux vers le néant, avec de sérieuses réserves, de grandes inquiétudes de compromissions, de parties sensées protéger les enfants du peuple en danger. On sait comme toujours, que pour camoufler un sujet suspect, il suffirait de faire un comité, pour le faire taire à jamais, mais, cette fois, c’est la justice, qui rendrait certainement justice. Ainsi, Yassine, Dali, Yassin, Mohamed Hedi, Walid, Aymen, Seifeddine, Aymen, Hazem, Mouna, Sejda, Malek, Zeher, Amin, Rayen, Mohamed, Amor… paix à vos âmes, morts ou vivants, ainsi que les milliers de victimes, de cet élan, irrésistible et constant. Les femmes de Zarzis, n’oublieront jamais, cette iniquité qualifiée et personne ne reculera, devant le droit à la justice, pour tous.

 

                                                            Lihidheb Mohsen 009 Dirna

Sunday, August 13, 2023

Meeting 18-18 Zarzis


 Lors du dernier meeting relatif au drame 18-18 à Zarzis, ce sont les cris des mères et des pères des morts et disparus, qui ont touché jusqu'au fond de leurs âmes les présents. Des cris de lamentation, des douleurs, de tristesse, de désarroi, d'attente, d'indexation, d'accusation, de colère, d'insubordination au fait accompli général..., surtout quand les femmes exigent le sort de leurs enfants et demandent les moindres indices d'eux pour faire les devoirs de deuil et de compassion. Ce n'est qu'ainsi, avaient elles dit, que nous serons capables d'atténuer nos doleurs et notre chagrin. Un appel sans équivoque, celui de toutes les femmes du monde ayant perdus leurs progénitures dans la mer, qui s'adresse aux preneurs de décisions, d'ici et d'ailleurs, pour parvenir à la vérité et gérer comme il se doit, le phénomène de la migration clandestine et ses drames.

Monday, August 7, 2023

Boughmiguisme 262

 البوغميقية 262 : راهو ما يجيش تصديق وتقبل صور انسانوية مفبركة عينيا من اطراف عملها الحقيقي عكس ما يدعونه... راهو ما يجيش التحامل على البلد الاقرب في المنطقة الى السلوك الدارك والمنصف... راهو ما يجيش ايجاد حل لظاهرة طبيعية وكونية، على حساب طرف فقط ورغم سياسته الناضجة في الشأن... بينما وجب احترام القانون والتفاوض النزيه لايجاد مخرج لها شموليا ونهائيا لانها لن تتوقف حتى الفترة الجليدية القادمة... لان معالجة الحالة بالدفع نحو الاخر و بالعمليات القذرة وبالادعاءات المرئية والمكتوبة عالميا...لن يكون في صالح الاخوة الافارقة وواجب التعاون للسيطرة على الموضوع وتوجيهه دون الخضوع اليه ايضا...


Tuesday, July 11, 2023

Boughmiguisme 260

 لبوغميقية 260 : يا مرحومي الوالدين، يا ناس ملاح، يا خاوتي...الحاضر يقول للغايب، الحرقة امامكم والحراقة وراءكم، والدوافع شديدة والحر يحتوي الجميع...كالقطيع...نحو تشكيلات مجتمعية اخرى وتوازنات يفرضها الواقع...الفطنة في الاندماج...الذكاء في تخفيف الضرر...والحكمة في تحويل صعوبات الطريق الى اضافات تبني مستقبل البلاد المتفتح والانساني...




Saturday, July 8, 2023

Boughmiguisme 259

 البوغميقية 259 : غرق الكثيرون في البحر مقبلين على الشمال، هلك اخرون جوعا وعطشا حول اسوار المدينة، وتاه بعضهم في غابات اللوز اليابسة، وطل الرضيع الافريقي الصغير على زرقة البحر والدموع في عينيه والالم في بطنه... ووقف بوغميقة متألما وعاجزا على فعل اي شيئ، رغم انه تحدث عن الموضوع دون انقطاع منذ سنة 1995...بالتحسيس والتوعية احينا، وبالتنديد والاستشراف احيانا اخرى...راجيا ان يقوم القانون واصحاب القارار بواجباتهم الانسانية...


Wednesday, July 5, 2023

L''équilibre difficile.

 Devant le flux des migrants sur les cotes Tunisiennes et spécialement la ville de Sfax, où un passoire avait eu progressivement le jour à partir des îles Kerkennah, devant la détermination des pays du nord à trouver rapidement un moyen de blocage de ce couloir humain même aux dépends de la sécurité et la souveraineté des autres, devant la priorité de la sécurité nationale et l'équilibre démographique, devant l'attitude constante de sagesse, de paix et de justice de la Tunisie, devant une conjoncture en mouvement et qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur la société et avoir des infiltrations malveillantes très probables, devant la xénophobie des pays limitrophes rejetant le problème dans sa totalité sur la Tunisie en difficultés économiques, devant la fragilité de certaines franges de la société susceptible de faire dégénérer le problème vers une sorte de racisme collectif en réalité inconnu et inexistant..., il y a lieu de gérer le problème avec le seul et l'unique régulateur, la loi, en jugeant les fautifs, que ce soient les agresseurs, les fauteurs de troubles et accompagner les clandestins vers une régularisation de la situation ou à défaut, le rapatriement volontaire. Une attitude, juste et adéquate, qui respecte la dignité humaine, les droits aux déplacements, le libre-arbitre, mais aussi la législation locale en vigueur en matière de migration. Comme il a toujours été dit, dans chaque situation de chaos, c'est la loi qui reste le dénominateur impartial, éthique et équitable. La Tunisie, n'a pas de leçon à prendre, en matière de justice et de respect des hommes et son histoire millénaire, peu en témoigner. 


Friday, June 30, 2023

Témoignage de Boughmiga le néandertalien 3

                     Devant l'arrêt sur image des multiples composants de la crise en vigueur de la situation de la migration clandestine à partir de Zarzis, si ce ne sont les  flux vers le nord et les tergiversations de ce dernier pour lui trouver un bouclier adéquat et gratuit, il y a lieu de faire une lecture à plusieurs dimensions, pour y voir claire. Après la construction progressive à partir de la Lybie, depuis les années quatre-vingt-dix, du couloir de bateaux clandestins traversant la mer vers Lampedusa, les différents accidents à toutes les étapes en mer et sur terre, la prolifération du cette réaction sociale depuis la majorité des pays du sud, les braves secours humanistes qui frôlent l'accompagnement du drame et par conséquent sa pérennité, la multiplications des arguments tremplins qui motivent ces élans, comme les famines, les instabilités politiques, la sécheresse, la pauvreté, la claustration, l'acculturation, l'aventure, l'espoir,..., la concentration des migrants clandestins sur Tripoli, puis le Maroc, le Mexique, la Turquie puis maintenant la Tunisie..., voici, le drame du 18.18 survenu aux abords de l'île de Djerba, qui remet violement la situation en question et souligne les rôles des uns et des autres et suspecte une compromission majeure organisée. Comme autour de chaque phénomène social, une série d'intervenants fait le jour et s'activent à touts les niveaux du parcours, dans des situations d'illégalité instrumentalisée quelques fois par l'officieux de la conjoncture. En même temps et vu la saturation des places au cimetières des inconnus de Zarzis, mis à la disposition par la Mairie depuis le début du siècle, une nouvel endroit avait été acquis par une initiative privé pour en faire un cimetière moderne, mais les circonstances qui ont suivi, la fragilité de la structure, le nombrilisme excessif du projet et la complaisance empoisonnée des élus locaux, avaient saboté l'endroit au point de sa mise sous tutelle par les autorités judiciaires. Un statisme, qui risque de durer et qui devrait laisser la place à une gestion responsable donnant à la municipalité sa priorité légale et aux associations et les bénévoles, leurs apports divers. Visiblement, l'image est saine, surtout avec les modifications conjoncturelles visant à des élections plus justes, ce qui faciliterait un bon départ dans la gestion et le suivie du problème. D'ailleurs, Madame Mcharek Awatef, scientifique et militante internationale, compte avoir l'aval pour l'identification des anciens corps et la rationalisation des sépultures. A cet effet, il va falloir faire des rencontres avec les officiels et avoir une main levée judiciaire sur les infrastructures existantes. 

                    Quant à la situation actuelle, les flux de plus en plus massifs vers les cotes Tunisienne, l'infiltration orchestrée des files de migrants clandestins des pays voisins, les calculs intelligibles des pays du nord pour faire de la Tunisie un port sur et un bouclier de frontière éloignée..., les preneurs de décisions locaux, ne pourraient que résister à ces diverses pressions, en se tenant à l'application stricte de la loi, la gestion sérieuse du problème, avec une ouverture vers l'accompagnement humain de ce problème conjoncturel ou à cour terme. Se comporter avec la situation avec la mentalité d'autrefois, ou s'accrocher à un une négation contreproductive, ne pourraient pas aidé à s'en sortir et parvenir à un équilibre juste. Un équilibre qui devrait avoir lieu, entre l'application de la loi et les droits à la libre circulation, entre les interrets nationaux et celles des "transitaires" et celles de l'identité nationale et l'universalisme de fait et celui escompté. Une attitude, une occasion, qui pourrait aussi faire l'objet d'une première dans le monde, d'être à l'avant garde de sociabilité universaliste nouvelle, qui se cristallise à vue d'œil, malgré tout le monde. 


Wednesday, June 21, 2023

Témoignage de Boudghmiga 2.

                   

Ainsi se perdent les attentes, les souhaits, les espérances, les vérités...dans les méandres de l'oubli collectif d'un coté et de l'effacement progressif des preneurs de décisions de l'autre. Des disparussions humaines, d'une façon ou d'une autre, dans les accidents plausibles et possibles, seraient compréhensibles, pendant que l'absence de traces d'un groupe de jeunes de Tataouine et un autre de Zarzis, après la révolution, en plus de la dizaine de l'accident 18.18 des derniers mois, ne peuvent être d'aucune façon occultées ni classées. Malgré les manipulations des célèbres assassinats de Raspoutine, MLT, JFK, Ben Barka, Hached, Hariri, Ben Dhief, Belaid, Brahmi, Naggadh, les tireurs d'élites, les tireurs de chevrotines, Zouari..., qui restent toujours peu élucidés, les victimes de la mer, à Zarzis ou ailleurs, en peuvent être oublier et justice doit être faite, en leur faveur et en faveur des milliers de jeunes prétendants paisiblement à une vie meilleure. Pour le cas de Zarzis, dans une situation de "no mens land", où personne ne maitrise la situation ni les limites juridiques et pratiques du problème, il faudrait voir si la mairie est habilitée aussi à gérer comme les autres le cimetière jardins d'Afrique, crée par une initiative privé, voir jusqu'à quand cette béatitude perdurerait, où on peut enterrer les corps des migrants maintenant, serait-ce possible de donner l'autorisation à créer et acheter un autre espace pour la tâche, peut on permettre l'intervention d'une équipe de spécialistes de l'étranger pour faire les analyses d'ADN et l'identification une fois pour toute des morts de ce cimetière et ceux de
l'ancien..., une série d'interrogation que Monsieur le secrétaire général de la Maire, aurait l'amabilité de répondre et envisager, avec une vraie société civile, de prendre les choses en main et gérer le sujet convenablement. Dans cette optique, il faut reconnaitre que si le donateur artiste, avait donné aux marins de Zarzis, aux militants locaux et à l'action mémoire de la mer et de l'homme, le droit d'exister sur la scène ne serait-ce que pour leur combats des dizaines d'années avant lui, ils l'auraient certainement soutenu et le but même partagé n'en serait que réalisé dans les normes. D'ailleurs les élus de cette période douteuse, n'avaient pas le droit de tronquer l'histoire militante locale et ses personnages, contre une complaisance politico-affairiste. On ne peut tout de même oublier lors de l'inauguration de cet endroit, le passage orchestrer des ministres et de la Dame de l'Unesco, au dessus de la culture locale et la sagesse millénaire de Zarzis.  Bien sûr, le scénario idéal d'une acceptation du local avec ses spécificités culturelles et sociales, en soulignant les actes de bravoures de pêcheurs, les actions des bénévoles et le soutien de la mémoire de la mer et de l'homme depuis trente ans, aurait servi pour une réussite certaine du nouveau cimetière, des enterrements réglementaires, des identifications et du traitement du sujet dans son parcours normal. Pour cela, Boughmiga et Mme Awatef, feraient le nécessaire, pour débloquer la situation et voir avec Monsieur le SG, les possibilités à entreprendre.

                    Ce serait peut être une tentative visionnaire, afin de comprendre la situation, mais aussi, se préparer à une expansion certaine du sujet. Il suffit de voir les flux de migrants de tous bords sur la Tunisie, pour comprendre qu'il faudrait à tout prix gérer le sujet, au lieu de le subir stoïquement. Une attitude, qui se veut à la fois humaine, universaliste, mais aussi, impérativement nationale et prenant en compte les spécificités démographiques, touristiques, culturelles et sociales de la Tunisie. Un équilibre, fort difficile, mais qui ne peut faire de compromis majeurs pour un port sur et une transformation exagérée du pays en espace de replis et de gardiennage. 

Thursday, June 15, 2023

Témoignage de Boughmiga le néandertalien.




Ainsi, avec le temps, le sujet de la migration clandestine prend sont petit chemin pour devenir grand, comme dans l'histoire, pour prendre de l'ampleur, du débit, de la notoriété et de l'importance. Des couloirs discontinues à partir des pays du sud, vers le bon petit nord, verdoyant , attirant, appétissant et comestible. Des femmes et des enfants, du Venezuela, du Mexique, du Maroc, du Sénégal, du Mali, de la Cote d'Ivoire, du Cameroun, du Niger, du Nigeria, de l'Egypte, du Soudan, de Somalie, de Djibouti, de l'Erythrée, de Syrie, du Bangladesh, du Pakistan..et d'ailleurs, se relayent avec des témoins à la main, de la faim dans les estomacs, de la peur dans les cœurs et beaucoup d'humanité et de sagesse dans les esprits. Une foule, comme des fourmis rouges, des sauterelles affamées et pèlerins, des taupes révoltées, des bisons voyageurs, des bandes de poissons attirées pour le magnet du pole nord, des humains transhumants à la recherche des pâturages, des bandes de dauphins à l'affût du plancton, des chameaux mâles bavants suivant leur flair du survie et des passeurs, rabatteurs, profiteurs, organisateurs, catalyseurs, sponsors, manipulateurs, repreneurs, profiteurs, politiques, agitateurs...font le reste. Bien sûr en cour de toute, des noyades, des drames, des accidents, des pannes, des tueries, des disparussions, des immersions, des oublis en plein milieu du désert, des claustrations des les prisons, des traites et esclavages à tous les niveaux, des chantages, des mises en chères en membres ou à l'entière, des mains sales, des gouvernements chanteurs, des génocidaires dans les forêts, des murs en fer qui se dressent, des forteresses et des frontières, des barrages identitaires, des discriminations à la couleur de la peau, des immersions dans les fleuves, des échos de détresses dans les bois...et la vie continue, sans soucis, en catimini, ni vu ni su ni appris, si ce ne sont les bénévoles, les crieurs d'alertes et certaines associations, qui ne lâcheront pas leur humanité. Voilà, après les morts des Açores, ceux du détroit de Gibraltar, ceux dépecés sur les barbelés des conquistadors, les drames de Zarzis, Zouara, Sfax, Kerkennah, Mahdia et les autres, au golfe d'Eden, aux philippines, à Agades, au Texas, dans la forêt noire...., l'incident, l'accident, le drame de 18.18, juste à coté de nous, avait heureusement bousculé une société somnolente, même si elle a perdu dix sept personnes dont une bonne dizaine de personnes volatilisées comme par enchantement. Durant ces manifestations, où les femmes de la région étaient exemplaire de mobilisation et de refus, des personnes de la corporation se sont présentés en tant que leaders du mouvement, avec de bonnes réactions de la populace meurtrie. En effet, le bon peuple avait participé à découvrir une partie de la vérité, en mettant la lumière sur des enterrements de corps des victimes de la mer dans des conditions irrégulières et dans le secret total. Il en été dit dans les articles précédents, mais dans cette période, plusieurs personnes, demandaient à Boughmiga, pourquoi, il n'est pas dans la page et ne parle pas du sujet et ses péripéties et chaque fois, da réponse était qu'il est toujours sur ses principes et si des gens avaient préféré faire cavaliers seuls, ça ne le dérange pas. Bien sûr, tout le monde sait les capacités supranormales de Boughmiga, sa lucidité et son engagement irrévocable aux causes humaine et les preneurs de décisions, sauraient certainement, qui pourrait les mettre en déroute, s'il le fallait. En ce moment une filature lui avait été consacré peut être pour le dissuader, mais surtout laisser les prétendus activistes tomber dans les fausses routes, les mauvais choix et les routes qui ne mènent nulle part. Il en était ainsi, avec l'unanimisme conventionnel de suivre les reflexes et pétarades d'un héroïsme miné et contre productif. Tout le monde était visiblement sincère et chevauche la monture qui tombe à pic, pour couvrir un sujet, pour faire oublier un autre, pour sauter sur l'occasion d'un leadership disponible, car, comme on le sait tous, chez certains, ne pas sauter sur l'occasion et profiter d'un évènementiel favorable, serait une faiblesse pour les quotients intellectuels passables. Juste pour dire, que dans l'histoire historiciste de la cause humaine de la migration clandestine vue par Zarzis, rares sont ceux qui s'en sont approchés sans des buts lucratifs de prédateurs. L'un passe, l'autre repasse, l'un associative, l'autre marchande, l'autre joue le jeu, certains restent aux aguets et des élus passent à la table de la médiocrité et la complaisance administrative avec les hégémoniques. Gagner un prix sur la tête des victimes, faire le buzz de sauveur de touts les temps, faire en même temps les navettes et les recherches tapageuses, sans entrer dans le vif du sujet des autorités qui restent appeler à se prononcer et dire la vérité, pour la vérité et l'histoire. Dans ce contexte, comme plusieurs l'avaient constaté amèrement, Boughmiga était absent, lui s'occupait du problème depuis 1995, sans faire la moindre faute ou fausser ses convictions écologiques et humaines, par parce qu'il n'avait pas essayé de participer aux évènements, mais à cause de la mainmise de certains sur la place, avec le courage de le dire publiquement en se ventant l'intelligence du manque d'intelligence et du savoir par le manque du savoir. Que ce soit, Madame Awatef, ou Boughmiga, et à un autre titre Si Marzoug, leur engagement était sans équivoque et leur lutte couvre tout le parcours du drame, jusqu'à nos jours et encore jusqu'à la possibilité de résoudre ce problème. Avec l'afflux contestable des milliers des amis africains sur le pays, la réaction compréhensible du premier responsable du bled, la recherche des Européens de faire de la Tunisie une sorte de port sur de repli, il faut rappeler que notre pays est fondamentalement touristique et qu'il faudrait parvenir à une solution médiane et équitable, pour garantir la souveraineté et aussi la dignité des migrants clandestins allants ou revenants. Il y a quelques années des personnalités universitaires sont passés au musée de Boughmiga, pour lui demander son avis sur le port sur, ils se  trouvèrent devant les arguments cités, mais quand ils partirent, seul, il s'était dit, que faire alors de la sécurité des migrants ! D'ailleurs comme il l'a toujours dit, en tant que chasseur d'idées sur le terrain de l'action, "on est déjà citoyen du monde". Il suffit de voir les familles actuelles, composées de plusieurs nationalités et le consumérisme de plus en plus universel et il ne reste que le fait, courageux de reconnaitre qui nous appartenons à nos racines bien sur mais aussi au monde, notre nid à tous et à toutes. 

Sunday, April 16, 2023

Crime et châtiment

 https://zarziszitazarzis.blogspot.com/2023/04/crime-et-chatiment.html


Crime et châtiment

 Ainsi, Boughmiga le néandertalien, du haut de sa colline d'observateur, en plus de son rôle d’historiciste honnête, d'acteur constant et inconditionnel pour les causes justes, peut désormais proposer une lecture exhaustive des derniers évènements. Une vision globale et indépendante, pour fixer les uns et les autres, dans leurs actions et réactions vis-à-vis de la migration clandestine et ses bifurcations ; et peut être participer à une meilleure lecture des péripéties du drame. Bien sûr, pour une meilleure approche, la lecture des textes précédents, est nécessaire.

          Avant le millénaire, les corps des victimes de la mer, étaient ensevelis grossièrement dans le lac salé juste à côté de la déchetterie. L'un des témoins, avait affirmé que les endroits étaient reconnaissables aux cercles de graisse humaine sortant de la terre. 

          Des dizaines de corps avaient été enterrés dans les cimetières locales avec ce qu'il fallait de rituel et de compassion, mais quand le nombre était devenu grand, la Mairie était obligée de mettre à la disposition un petit terrain à côté de la déchetterie, aussi. 

          Dès le début, les enterrements de corps des migrants morts à la mer, se faisaient par les ouvriers de la municipalité exhaustivement et un engagé de la croissant rouge les avait assisté en 2011.

          Les pêcheurs de la région avaient fait de leur mieux pour venir en aide aux migrants en difficultés en mer, sans toute fois, remarquer qu’au moins cinq cents embarcations avaient été revendus et peut être pilotés pour faire les voyages vers Lampedusa.

          Un scénario visionnaire, avait été conçu et exécuté depuis quelques années, qui sans le taxer d’opportuniste ni de récupérateur du drame des autres, voulait joindre le malheur des victimes de la mer, prétendre à un prix international par un cimetière moderne et flambant de mosaïques, « faire » organiser le sommet de la francophonie à Djerba et faire faire visiter l’endroit par les leaders Africains et fermer ainsi la boucle de méga-vision.

          Un scénario, dont la lecture linéaire et comportementale, balayant devant elle tout ce qui avait précédé, avait éliminer tout ce qui pouvait entacher l’image de sauveteur, de bienfaiteur unique, d’humaniste dans un pays de sauvages, d’un pourvoyeur de paradis pour des victimes de malheurs toutes leurs vies, et ce, hélas, avec le concours bonhomme et crédule des élus locaux.

          Toutefois, il est inadmissible, de diaboliser le « bienfaiteur » devant les instances internationales, car il reste un être humain et personne n’est à l’abri des tentations, ce qui a été fait par tous les belligérants, dans les rôles de passeur-sauveteur, secouriste-corrompu, bénévole-opportuniste, conseil municipal-complaisant, sommités politiques-figurantes…

          Il ne faut pas être un génie de l’investigation pour comprendre que l’accident des migrants du 21 Sept était un crime qualifié que ce soit par les antécédents en la matière des interventions ou encore par les essais de camouflages et d’effacement des preuves des erreurs par d’autres erreurs plus graves, comme les enterrements secrets et la disparition de plusieurs jeunes.

          C’étaient les pêcheurs et les mères des victimes de Zarzis, qui furent les rabatteurs de la vérité qui avait été confirmée partiellement par le sommet politique, en attendant que ce dernier saisisse le sujet dans sa globalité et non selon les dossiers probablement dirigés.

          Grâce à la sagesse de gens de Zarzis et des Tunisiens, la crédibilité certaine des autorités et la résistance du bon peuple, nul ne sera à l’abri de la justice et le must de la vérité. 

          Le respect du choix des migrants clandestins, à partir, sans les encourager évidement, reste toujours en vigueur, tout en confirmant le soutien habituel de la région aux Africains arrivant au pays dans des nombres convenables, tolérables et réguliers, qui laissent à la société locale son équilibre et son intégrité. 

Friday, March 3, 2023

Le Sit-In de Zarzis, un cas école.

 

                    Voilà, depuis une semaine, le Sit-In de Zarzis, vient d'être levé, pour libérer le siège de la délégation, pour donner aux familles des victimes et les valeureux pêcheurs de Zarzis, la possibilité de s'occuper à leurs occupations quotidiennes. Une trêve très lucide, un retrait tactique et une porte vers une résistance globale et définitive jusqu'à la vérité des circonstances du drame du 21 Sept 2022. Cette réaction populaire et massive, qui grâce à elle et aux différends intervenants du bon peuple, avait mis à nu, les manigances suspectes des prétendus secours et accompagnements des victimes de la mer. Nul n'avait cru que l'opprobre et la déchéance pourraient arriver à ce point d'irresponsabilité. Un soulèvement collectif qui avait redonné à la région sa véritable vocation centenaire d'humanité et de sagesse, que les bonnes femmes de la région avaient imprimé en lettres d'or dans l'histoire. Ainsi, malgré les quelques glissements de parcours de cette action, la trêve, donnerait à la détermination des preneurs de décisions, la possibilité de résoudre ce problème épineux et compliqué. Toutefois, nul ne doute de la volonté du sommet de la hiérarchie, à rendre justice et tranquilliser les parents des victimes. Il ne faut oublier que tout le monde était victime de cet avènement co


mportemental et attend que justice soit faite. Lihidheb Mohsen