Monday, October 31, 2016

Le bonheur...n'est pas ailleurs.

Comme dans toutes les périodes, il y a toujours une émigration, celle organisée, l'autre clandestine, une écologique, l'autre naturelle, une de survivance, l'autre de tourisme, l'une médicale, l'autre conviviale, l'une forcée, l'autre de conquéte, l'une sexuelle, une officielle, l'autre virtuelle...et le vie continue, quelques fois ce sont les Polski, d'autres les Ritals, parfois les Turcs, d'autres les Wasp, quelques fois les Mexicains, les Africains, les Orientaux, les Hilaliens, les Albanais, les Syriens, les Asiatiques...sans que la roue ne s'arrête, elle tourne, elle tourne...pour servir les uns, satisfaire les autres, combler les rêves de certains, manipuler les autres...et laisser le phénomére prendre son parcours naturel ou dirigé par les instances grises de la politique. La différence pour les uns et les autres, ne sont pas l'intégration, le travail ou la possibilité de s'en sortir dans le nouveau pays, mais ce sont les risques majeurs qu'encourent certaines formes de migrations pour traverser le Sahara ou naviguer dans des embarcations de fortune sur la mer...sous le dictat de la criminalité automatique des passeurs... Ainsi, l'humanité, en a vu de toutes les couleurs et ce sont toujours les plus pauvres, les plus démunis, les plus acculés à une émigration de survivance ultime, qui payent le plus cher leur traversée, souvent par le risque de leur vie. Des gens qui jouaient leur destin au point de préférer mourir que revenir bredouille chez les siens. Un malheur, quelques fois justifié, pour un bien être légitime et gagner sa vie par la sueur de son front et la force de ses bras, pendant que chez d'autres, c'est plutôt pour un meilleur travail ou faire comme les autres travailleurs à l'éranger, quand ils reviennent friqués. Une sorte de phénoméne social qui prend toujours de l'empleur, par une polarisation économique et culturelle sur le nord et sur des attractions de consommation et d'acculturation. Certains parlent du rôle de la gente féminne, qui dans plusieurs positions, se trouvent en faveur d'une installation ailleurs au point qu'elles refusent de rentrer au pays quand l'homme prend sa retraite et veut rentrer au bled, ou quand elles encouragent leurs enfants à partir clandestinement s'il le faut. Une attitude que je ne pourrais défendre ni comprendre et laisse le débat ouvert pour d'éventuelles justifications. Voilà, ce n'est pas parce qu'ils ne partent plus de Zarzis, que le flux des pauvres émigrés clandestins à diminuer, mais ils sont des milliers encore à braver la mer et plusieurs d'entre eux périssent dans le pétrole, la poudre et les larmes.

Sunday, June 19, 2016

Solidarité humaine

Comme toujours, le problème s'amplifie, le drame persiste, le malheur continue, des naufragés émigrés clandestins, des guerres terribles, des refugiés, des famines, des maladies, des épurations ethniques... pour se demander en fin, si le monde est actuellement gérer, pour cette incompétence persiste et l'on ne se préoccupe que pour alimenter la corruption générale. Ainsi, diminuant un peu mon maraudage des plages à cause de raisons de santé, j'ai quand même trouvé les traces des morts dans la mer méditerranéenne. Une mer prétendue de civilisation et de communication favorable entre les peuples...devenu désormais, une tombe flottante aux espoirs des pauvres, pour vie meilleur. Un bateau fantôme, des vêtements d'enfants, une tongue rafistolée avec des lacets pour assurer du passage du désert vers la mer....une lutte corps à corps avec les vicissitudes de la vie et le cynisme de l'homme corrompu. Lihidheb Mohsen 17.06.16

Monday, May 2, 2016

Casques et gilets.

Ainsi voici les restes de mes amis, provenant amers de la mer, les casques d'ouvriers fiers, et les gilets des victimes punis, de vouloir prétendre à la liberté, supposée, et nager à contre courant vers l'équité. Mais, sous les yeux de certains, nantis, sirotant les richesses offshores, de pauvres bateaux de naufragés enragés, tanguaient sur les flots au gré des flots. Il n y avait certainement pas de témoins, à part ceux qui ferment les yeux, mais voila, pour la mémoire et grace Dieu, les traces sont refaites, par mes récupérations. Une véritable non assistance à personnes en danger, des plateformes flottantes, des flottes casquées et masquées, envers les prétendants à la ruée vers le nord, poussant ses intrus à la perte et la mort. Lihidheb Mohsen, 02.05.2016 Zarzis.

Harraga contestataires.

Comme toujours, l'action mémoire de la mer et de l'homme Zarzis, soutient les Harraga, compatit avec les victimes et dénonce cette forme de génocide instrumentalisé. Ici, comme Boughmiga avait utilisé les chaussures et vêtements des naufragés pour faire des assemblages contestataires et de dénonciateur de toutes les violences. On peut voir les chaussures, au milieu de têtes pensantes disparus et en face des gilets de la détresse.

Monday, April 25, 2016

Le drame de Mamdou continue.

Comme chaque fois que je fais la mer, encore plus, selon la cadence de l'Exodus, il y a de plus en plus de traces de mes amis "Harraga, émigrés clandestins échoués en mer. Pendant que s'était sporadique au début, les années 1990 à partir de la Lybie, voilà mes amis, le flux de Zarzis et celui de la Syrie...alors que des bénévoles reprenaient le triste sujet...pour atténuer la catastrophe de cette ruée... mai comme toujours, Boughmiga, en maraudeur des plages, n'a qu'à se baisser, pour trouver et constater les traces de ses frères dans la race. Cette fois, ce sont un pantalon juste corps, un bébé retord, un sous vêtement, une chaussure, un sac de femme en couleurs... pour se convaincre encore, de l'étendue de cette malheur. Paix aux âmes des disparus et morts pour un monde meilleur. Lihidheb Mohsen Zarzis 20.04.2016

Wednesday, February 17, 2016

Le port de Zarzis, en gréve illimitée.

En effet, après la libération totale des pécheurs séquestrés ces derniers jours par la marine Libyenne, le port était en extase et reconnaissant à tous ceux qui firent leurs contacts et leurs efforts pour cette libération, malgré les quelques dommages en matériels des bateaux arraisonnés à Zuwara, pendant que les autres de Tripoli étaient bien remises à leurs propriétaires. Les pécheurs prétendent que leur arrestation en mer était sur les eaux nationales, longtemps controversés et disputés entre les deux pays. Ils prétendent aussi que cet acte d’hostilité, s’était passé sous les yeux et les possibilités des autorités Tunisienne, présentes en mer, sans réagir. Une passivité, peut être justifiée, mais bien connue lors des naufrages quand personne n’intervenait pour secourir ces vaillants producteurs de richesses, ni pendant les autres agressions des Lybiens, ôtant la vie à plusieurs dont Si Loufini. Une situation d’incertitude et de flottement territoriale et sécuritaire, qui a perduré et ne peut rester autours de ce dernier foyer de production de richesses au pays. Toutefois, l’incident était relativement bien traité, les vis-à-vis en Lybie, étaient réguliers malgré le fractionnement en milices dans certaines régions, mais les pécheurs, veulent bien, à cette occasion, revendiquer leur droit à un territoire de travail dans la mer, une sécurité nécessaire pendant les intempéries et les naufrages et une position déterminé et catégorique envers les agresseurs. De ce fait, aujourd’hui, 17.02.2016, l’association des pécheurs du port de Zarzis, avait invité ses adhérents à entrer en grève illimitée, pour leurs revendications basiques, légitimes et conjoncturelles. Soutien et encouragement à ces braves producteurs de richesses, qui n’avaient jamais hésité à secourir les émigrés clandestins en difficultés sur la mer et pour leur engagement patriotique et humain, confirmés. Dans cette ambiance de tractations et de revendications, les marins se sont rassemblés au port de Zarzis, sous l’œil bovin d’un veau, une offrande achetée pour célébrer le retour des collègues, par un grand plat collectif. LIHIDHEB Mohsen 17.02.2016

Tuesday, January 26, 2016

Sur les traces de Mamadou.

Dans l'ordre naturel des choses, Boughmiga dans son action écologique de longer les plages et en nettoyer les rejets, trouve chaque fois, les traces de Mamadou, l'autre ami, celui qui habite de l'autre coté de la mer, de l'autre coté de l'horizon, celui qui traversa le désert et la mer, celui qui ne les traversa pas et s'immola dans le fond des bateaux de harraga... Oui, Boughmiga, l'ami des autres, touts les autres différends, l'ami des malchanceux et des ignorés de la vie...dans les labyrinthes de l'oubli...leur trouva leurs corps, leurs vêtements, leurs chaussures, leurs bouteilles d'eau, leur bouées de sauvetage, leurs gilets, leurs squelettes limées par les vagues, leurs bateaux incinérés, les para chocs des voitures accidentés et camouflés dans la mer à Malte, à Palerme et à Catania..., oui il trouva les traces de touts les temps, de toutes les actes mauvaises ou bonnes...et ne manqua de compatir, de comprendre et de solidarisé avec l'iniquité de la vie, dans le partage des chances et des malchances. Ainsi, Boughmiga l'investigateur de la vie, pour rendre justice aux souffrances de Mamadou et les autres, ne se taira pas et criera toujours fort. Lihidheb Mohsen 26.01.2016

Wednesday, January 6, 2016

Paix aux âmes des oubliés.

Le drame de l'émigration clandestine, ne cesse de se développer, par mer, terre et quelques fois en plein soutes dans l'air, pour former avec les guerres, l'une des plus grandes préoccupations de l'humanité. Il y a certes, encore des problèmes de pauvreté, de maladies, d'occupation, d'esclavage masqué...que les instances des nations unis ne traitait que comme un folklore parallèle et accompagnateur des guerres et des opérateurs machiavéliques. Depuis le début, ce flux de jeunes forces de travail et de consommation, migraient du sud vers le nord, à travers le désert vers la Libye ensuite par mer vers l'Italie, migraient aussi à travers le Maroc vers l'Espagne, migraient aussi à travers les frontières barricadés du Mexique vers les states...avec les drames que l'on sait et ne justifie d'aucune façon le comportement et l'attitude de cette civilisation à ce sujet. Après de grandes tragédies sur les abords de Lampeduza, le réveil militariste et baroudeur des flottes Européennes, le pont humain par terre et par mer des clandestins fuyant la guerre en Syrie, avait acculé les pays du nord à accepter des quotas honorables et quelques fois humains. En observateur neutre et crédible, il y a lieu de saluer cette solidarité et ce réveil un peu tardif vis à vis des souffrances. Dans un climat général de suspicion et de dénigrement culturel et cultuel, on ne peut que saluer toute approche conviviale et solidaire. Ici, en pleine action de la mémoire de la mer et de l'homme, Boughmiga, lis la "Fatiha", une prière suprême au créateur, devant les vêtements de naufragés, pour une vie meilleure et pour la paix des âmes de ceux qui ne purent traverser la mer, vers le paradis terrestre promis.