Tuesday, January 26, 2016

Sur les traces de Mamadou.

Dans l'ordre naturel des choses, Boughmiga dans son action écologique de longer les plages et en nettoyer les rejets, trouve chaque fois, les traces de Mamadou, l'autre ami, celui qui habite de l'autre coté de la mer, de l'autre coté de l'horizon, celui qui traversa le désert et la mer, celui qui ne les traversa pas et s'immola dans le fond des bateaux de harraga... Oui, Boughmiga, l'ami des autres, touts les autres différends, l'ami des malchanceux et des ignorés de la vie...dans les labyrinthes de l'oubli...leur trouva leurs corps, leurs vêtements, leurs chaussures, leurs bouteilles d'eau, leur bouées de sauvetage, leurs gilets, leurs squelettes limées par les vagues, leurs bateaux incinérés, les para chocs des voitures accidentés et camouflés dans la mer à Malte, à Palerme et à Catania..., oui il trouva les traces de touts les temps, de toutes les actes mauvaises ou bonnes...et ne manqua de compatir, de comprendre et de solidarisé avec l'iniquité de la vie, dans le partage des chances et des malchances. Ainsi, Boughmiga l'investigateur de la vie, pour rendre justice aux souffrances de Mamadou et les autres, ne se taira pas et criera toujours fort. Lihidheb Mohsen 26.01.2016

Wednesday, January 6, 2016

Paix aux âmes des oubliés.

Le drame de l'émigration clandestine, ne cesse de se développer, par mer, terre et quelques fois en plein soutes dans l'air, pour former avec les guerres, l'une des plus grandes préoccupations de l'humanité. Il y a certes, encore des problèmes de pauvreté, de maladies, d'occupation, d'esclavage masqué...que les instances des nations unis ne traitait que comme un folklore parallèle et accompagnateur des guerres et des opérateurs machiavéliques. Depuis le début, ce flux de jeunes forces de travail et de consommation, migraient du sud vers le nord, à travers le désert vers la Libye ensuite par mer vers l'Italie, migraient aussi à travers le Maroc vers l'Espagne, migraient aussi à travers les frontières barricadés du Mexique vers les states...avec les drames que l'on sait et ne justifie d'aucune façon le comportement et l'attitude de cette civilisation à ce sujet. Après de grandes tragédies sur les abords de Lampeduza, le réveil militariste et baroudeur des flottes Européennes, le pont humain par terre et par mer des clandestins fuyant la guerre en Syrie, avait acculé les pays du nord à accepter des quotas honorables et quelques fois humains. En observateur neutre et crédible, il y a lieu de saluer cette solidarité et ce réveil un peu tardif vis à vis des souffrances. Dans un climat général de suspicion et de dénigrement culturel et cultuel, on ne peut que saluer toute approche conviviale et solidaire. Ici, en pleine action de la mémoire de la mer et de l'homme, Boughmiga, lis la "Fatiha", une prière suprême au créateur, devant les vêtements de naufragés, pour une vie meilleure et pour la paix des âmes de ceux qui ne purent traverser la mer, vers le paradis terrestre promis.