Wednesday, February 17, 2016

Le port de Zarzis, en gréve illimitée.

En effet, après la libération totale des pécheurs séquestrés ces derniers jours par la marine Libyenne, le port était en extase et reconnaissant à tous ceux qui firent leurs contacts et leurs efforts pour cette libération, malgré les quelques dommages en matériels des bateaux arraisonnés à Zuwara, pendant que les autres de Tripoli étaient bien remises à leurs propriétaires. Les pécheurs prétendent que leur arrestation en mer était sur les eaux nationales, longtemps controversés et disputés entre les deux pays. Ils prétendent aussi que cet acte d’hostilité, s’était passé sous les yeux et les possibilités des autorités Tunisienne, présentes en mer, sans réagir. Une passivité, peut être justifiée, mais bien connue lors des naufrages quand personne n’intervenait pour secourir ces vaillants producteurs de richesses, ni pendant les autres agressions des Lybiens, ôtant la vie à plusieurs dont Si Loufini. Une situation d’incertitude et de flottement territoriale et sécuritaire, qui a perduré et ne peut rester autours de ce dernier foyer de production de richesses au pays. Toutefois, l’incident était relativement bien traité, les vis-à-vis en Lybie, étaient réguliers malgré le fractionnement en milices dans certaines régions, mais les pécheurs, veulent bien, à cette occasion, revendiquer leur droit à un territoire de travail dans la mer, une sécurité nécessaire pendant les intempéries et les naufrages et une position déterminé et catégorique envers les agresseurs. De ce fait, aujourd’hui, 17.02.2016, l’association des pécheurs du port de Zarzis, avait invité ses adhérents à entrer en grève illimitée, pour leurs revendications basiques, légitimes et conjoncturelles. Soutien et encouragement à ces braves producteurs de richesses, qui n’avaient jamais hésité à secourir les émigrés clandestins en difficultés sur la mer et pour leur engagement patriotique et humain, confirmés. Dans cette ambiance de tractations et de revendications, les marins se sont rassemblés au port de Zarzis, sous l’œil bovin d’un veau, une offrande achetée pour célébrer le retour des collègues, par un grand plat collectif. LIHIDHEB Mohsen 17.02.2016