Monday, July 15, 2019
Terre des hommes.
Suite au refus de certaines mairies d’accueillir une partie des corps des victimes de la mer, rejetée sur leurs cotes et l’acceptation honorable d’autres régions pour des enterrements dignes, une grande personnalité notoire avait demandé à Boughmiga, de mettre noir sur blanc, les intervenants historiques, les parties actives et les bénévoles au secours de ce drame de la migration clandestine. Avec le maximum de crédibilité intellectuelle, de lucidité humanitaire et de reconnaissance aux éventuels oubliés, voici une approche.
Entités :
- Municipalité de Zarzis. (il y aurait eu des cas de maladies mortelles parmi son personnel)
- Croissant rouge de Zarzis. (principal gestionnaire des retombés du drame.)
- Croissant rouge de Médenine. (gestion des foyers des refugiés et logistique.)
- Protection civile et autorités. (taches les plus difficiles.)
Corporations :
- Pêcheurs de Zarzis, secourant sans hésitation les migrants en difficultés en mer au point d’avoir sauvé des centaines de personnes et aider d’une façon ou une autre. Sans oublier les autres on peut citer Chamseddine Bourassine, Slah Mcharek… Sans oublier les actes de sauvetages héroïques des petits pêcheurs de Bennana, Souihel et Hassi Jerbi.
- Organisation des droits de l’homme Médenine, notamment Mustapha Abdelkbir, Slah Mzalouat…
- Plusieurs associations caritatives internationales avec des aides importantes mais qui restent toujours substantielles et insuffisantes.
Bénévoles :
- Farouk Belhiba cofondateur de l’association Zarzis Afrique et activiste de base qui est allé même au Mexique pour voir le même drame de l’autre coté.
- Valentina Zagaria, doctorante en sociologie qui s’investit pleinement dans la région avec des coordinations importantes entre les activistes.
- Chamseddine Marzouk, bénévole de base pour le cimetière des inconnus avec des collaborations effectives avec la mairie et la croissant rouge. Une grande médiatisation du problème avait été faite grâce à lui.
- Lihidheb Mohsen action mémoire de la mer et de l’homme, écologiste, activiste et artiste, avait accompagné le problème depuis 1995 en dénonçant cette tragédie à travers ses configurations, ses poèmes, son musée gratuit et ses photos. Auteur d’un livre sur le sujet, « Mamadou et le silence de la mer ».
Toutefois, s’il y a des activistes, c’est toujours le terrain de l’action qui tranche le degré d’engagement et les fait se rencontrer inéluctablement. Pour cela, on peut admettre que Zarzis avait toujours accueilli honorablement les victimes, les réfugiés, les migrants…dans un élan d’éthique humaine incontestable et intégré dans le comportemental social. Que ceux qui hésitent à venir au secours aux autres morts ou vivants, révisent leur attitude rétrograde et peu Tunisienne.
Lihidheb Mohsen 15.07.19
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