Sunday, December 24, 2017

Macabre troc

Arrêtez d’envoyer vos armes, Arrêtez de lancer vos avions, Pour de bon, c’est le moment, Arrêtez d’envoyer vos canons, Arrêtez d’envoyer du plomb, Sérieusement, c’est très violent. Arrêtez de faire enfouir vos mines, Fermez toutes les usines, De munitions et d’armement, C’est irresponsable et tuant. Arrêtez vos mines anti personnel, Vos bombes pleines de shrapnels, Vos produits nocifs et polluants, Qui investissent nos régions. Arrêtez de miroiter le nord, De polariser le monde à vos valeurs, Et réduire les autres en spectateurs, En consommateurs ou buches de malheurs. Arrêtez de pomper le sud des pauvres, De siphonner ses richesses minières, Des puits de pétrole et des carrières, Pour l’engloutir dans la misère. Déconstruisez, déconstruisez vos valeurs de violence, Déconstruisez votre équilibre des consciences, Sur des démesures d’iniquités, Dans toutes vos actions concertées. Rendez justice à vous-même, En pacifiant le monde à l’extrême, En rendant plus justes les rapports, En ouvrant les frontières et les ports, En respectant toutes les différences, Et faire de la vie une romance. Réveillez vous, réveillez vous, les embrigadés, Dans vos valeurs tordues, dans vos idées façonnées, Regardez le monde autrement, regardez les milliers de morts, Regardez d’une autre façon, l’éthique de vos mœurs. Rendez alors le pétrole à la terre mère, Rendez le charbon dans les carrières, Rentrez les noirs de leurs galères, Du fameux commerce triangulaire. Les centaines de génocides humains, Les milliers de massacres animaliers, Les centaines de guerres cyniques, Les intox machiavéliques, Avaient bien servis les pays du nord Et rendre encore plus forts, les forts. Comment la conscience humaine des civilisés, Accepte-t-elle autant de malheurs, Autant de populations dans la pauvreté Et d’autres encore vivant dans la peur. Ce n’est pas le langage des vaincus, Ni des meurtris par la vie, Mais bien de l’homme convaincu, D’une justice humaine à tout prix. Que vive l’homme partout où il est, Que ses droits soient toujours respectés, Et que les échanges deviennent plus justes, Pour assainir une situation triste. Lihidheb Mohsen 24.1217

Saturday, December 23, 2017

Harraga, les pigeons voyageurs.

Pour la journée de la migration, un instant, un instant, Un peu de respect et de compassion, un instant, Ils nagent à travers les mers, s’ensablent dans les déserts, Tendent, irrésistiblement, vers un nord pervers. Ils fuient, la famine et la peur, Ils migrent vers un monde meilleur, Mais, les choses ne vont plus comme il le fallait, Et les frontières muettes, se dressaient. Depuis la nuit des temps, Depuis les premiers mouvements, La migration des hommes et des vivants, Alla dans toutes les directions, Véhiculant, le savoir faire et le cumul de l’expérience, Transportant aussi les violences et les alliances, Cherchant des espaces de verdures meilleures, Et des ressources d’eau et d’aisance. Vers le nord, suivant la fertilité du Nil, L’homo sapiens ou son profil, Alla à droite et à gauche des mers et des eaux, Peuplant les monts et les vaux, Pour atteindre le monde entier, Et défricher des sentiers dans les forets. Mais aussi bien que la croissance des esprits, Les guerres firent leur macabre parcours, Dressant les uns contres les autres ethnies Et en faire une compétition de valeurs. Il ya eu des mouvements naturels, d’hommes et de bêtes, Avant que les frontières ne se dressent, en ligne droite, Et des poches dénivelant la pauvreté, Deviennent des ghettos de ségrégation forcée. Mais après avoir pillé le sud des damnés, Les anciens colons cyniques jusqu’au bout, S’arrogent maintenant chez eux reposés, Les richesses minières de Sancho et Mamadou. Et ces derniers s’escriment contre les forteresses, Par terres et par mers les barricades se dressent, Et plusieurs se perdent dans la chaleur des déserts, Ou dans le naufrage des chaloupes en mer. Une situation désormais à régulariser, En stabilisant les gens dans leurs pays, Et en reversant les fonds déjà pris, Pour trouver du travail et consommer. D’un autre coté il faudrait abolir, Les barrières et les visas de voyages, En libérant touts les passages, Pour essayer sa chance et enfin s’unir. Une action concertée sur deux pôles, En laissant faire, laisser passer les gens, Et développant leurs cartiers pour de bon, Et rendre à la justice humaine son rôle. Ainsi, peut être ils pourront aller ou venir, Et leur bled pourra les contenir, Et seul le mérite prévaudra, Qui le plus juste, qui le plus travaillera. Lihidheb Mohsen 19.12.17

Tuesday, December 12, 2017

مواساة حراق

مواســـاة حـــــراق على صخور الشاطئ رأسك يقرع من الأمواج العنيفة يدفع وجسمك مرتخيا يتبع كمولود من البحر ينبع كنت تريد الجنة الموعودة واستعادة حقوقك الموؤودة لكن العدالة المنشودة غائبة مرتعشة ومفقودة ماذا تفعل هنا يا صديقي ماذا تفعل هنا يا أخي هل غدرت بك السفينة هل لفضتك أسوار المدينة كيف مات الأطفال من العطش في أحضان أمهاتهم ترتعش تحت أنضار الأنبياء الجدد والحاضر الغائب في الإسعاف والمدد كانت آمالكم في الشمال كانت آمالكم في الإنسان غير أن التفاحة المحال لا تمس ولا تطال هكذا دنق صديقي الفقير تبقى كما أنت دنق، حقير والمغتصبون دنق يكبلونك في الجسم وفي العقل دنق مثل الحطام إذن سلاما على روحك دنق دنق الضحيّة التي لم تعد تحصى لهذه الحضارة الجائرة دنق حضارة الإنسان الدارك أنّه ساقط ساقط دنق دنق بق بنقد نق دانق بق كرنش دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق دنق محسن لهيذب ذاكرة البحر والإنسان