Ainsi se perdent les attentes, les souhaits, les espérances, les vérités...dans les méandres de l'oubli collectif d'un coté et de l'effacement progressif des preneurs de décisions de l'autre. Des disparussions humaines, d'une façon ou d'une autre, dans les accidents plausibles et possibles, seraient compréhensibles, pendant que l'absence de traces d'un groupe de jeunes de Tataouine et un autre de Zarzis, après la révolution, en plus de la dizaine de l'accident 18.18 des derniers mois, ne peuvent être d'aucune façon occultées ni classées. Malgré les manipulations des célèbres assassinats de Raspoutine, MLT, JFK, Ben Barka, Hached, Hariri, Ben Dhief, Belaid, Brahmi, Naggadh, les tireurs d'élites, les tireurs de chevrotines, Zouari..., qui restent toujours peu élucidés, les victimes de la mer, à Zarzis ou ailleurs, en peuvent être oublier et justice doit être faite, en leur faveur et en faveur des milliers de jeunes prétendants paisiblement à une vie meilleure. Pour le cas de Zarzis, dans une situation de "no mens land", où personne ne maitrise la situation ni les limites juridiques et pratiques du problème, il faudrait voir si la mairie est habilitée aussi à gérer comme les autres le cimetière jardins d'Afrique, crée par une initiative privé, voir jusqu'à quand cette béatitude perdurerait, où on peut enterrer les corps des migrants maintenant, serait-ce possible de donner l'autorisation à créer et acheter un autre espace pour la tâche, peut on permettre l'intervention d'une équipe de spécialistes de l'étranger pour faire les analyses d'ADN et l'identification une fois pour toute des morts de ce cimetière et ceux del'ancien..., une série d'interrogation que Monsieur le secrétaire général de la Maire, aurait l'amabilité de répondre et envisager, avec une vraie société civile, de prendre les choses en main et gérer le sujet convenablement. Dans cette optique, il faut reconnaitre que si le donateur artiste, avait donné aux marins de Zarzis, aux militants locaux et à l'action mémoire de la mer et de l'homme, le droit d'exister sur la scène ne serait-ce que pour leur combats des dizaines d'années avant lui, ils l'auraient certainement soutenu et le but même partagé n'en serait que réalisé dans les normes. D'ailleurs les élus de cette période douteuse, n'avaient pas le droit de tronquer l'histoire militante locale et ses personnages, contre une complaisance politico-affairiste. On ne peut tout de même oublier lors de l'inauguration de cet endroit, le passage orchestrer des ministres et de la Dame de l'Unesco, au dessus de la culture locale et la sagesse millénaire de Zarzis. Bien sûr, le scénario idéal d'une acceptation du local avec ses spécificités culturelles et sociales, en soulignant les actes de bravoures de pêcheurs, les actions des bénévoles et le soutien de la mémoire de la mer et de l'homme depuis trente ans, aurait servi pour une réussite certaine du nouveau cimetière, des enterrements réglementaires, des identifications et du traitement du sujet dans son parcours normal. Pour cela, Boughmiga et Mme Awatef, feraient le nécessaire, pour débloquer la situation et voir avec Monsieur le SG, les possibilités à entreprendre.
Ce serait peut être une tentative visionnaire, afin de comprendre la situation, mais aussi, se préparer à une expansion certaine du sujet. Il suffit de voir les flux de migrants de tous bords sur la Tunisie, pour comprendre qu'il faudrait à tout prix gérer le sujet, au lieu de le subir stoïquement. Une attitude, qui se veut à la fois humaine, universaliste, mais aussi, impérativement nationale et prenant en compte les spécificités démographiques, touristiques, culturelles et sociales de la Tunisie. Un équilibre, fort difficile, mais qui ne peut faire de compromis majeurs pour un port sur et une transformation exagérée du pays en espace de replis et de gardiennage.
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