Avec la première Dame de la région, Awatef Amade Mcharek, universitaire scientifique dans les universités de Hollande et le monde, membre de l'académie royale de ce pays, militante dans plusieurs activités humanitaires en faveur des migrants, avons fait une sortie vers l'isthme de Jdéria, ce village, à ma surprise, qu'elle ne connaissait pas. En plus de l'appréciation des paysages paradisiaques de cet endroit et son isolement de plus en plus mis question par le bétonnage galopant, nous avons vu un endroit de rassemblement de migrants situé loin des habitations, à une trentaine de km de Zarzis et une dizaine de km de Ejdaria. D'après un gentil fellah de la place, ils seraient un bon millier, que les autorités avaient déplacé de la région de Tejra, où il y a eu des débordements comportementaux et des froissements avec les familles rurales en place. Ici, il n y a pas de population, la mer des deux cotés et la route longue, longue des deux autres. Nous avons vu comment ils avaient déboisé la région méticuleusement pour avoir du bois pour faire la cuisine. Le dit, fellah, sans amertume et avec beaucoup d'humanité, avait dit que son champ de melon et de pastèque, avait été agressé le soir pendant son absence, par les frères migrants. Il n'a pas manqué de nous offrir les deux dernières à moitié muries mais succulentes. Il parait subir la situation avec patience, car toute sa culture repose principalement sur le produit des oliviers.
Ailleurs, nous avons pu constaté les dispositions réquisitionnaires du dit cimetière paradis d'Afrique, un geste que nous avons compris, tant que la justice prend toujours en charge le dossier 18-18, le fameux drame de migrants originaires de la région.
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