Toujours nos amis de l'Afrique noire arrivent de temps à autres, à pieds, à travers le Sahara, poussés par l'élan de l'appel du nord et dirigés par les pays limitrophes vers notre petit pays paisible et fragile. Passant par les mailles de la protection des frontières, les refoulements de la mer ou même quelques fois par la voie aérienne officielle, ils se concentrent et déconcentrent sur plusieurs endroits, Zarzis, Sfax et ses alentours et s'installent là où du travail et l'espoir de trouver une embarcation pour partir en Italie sont possibles. Bien sur, il y a des rixes et des instabilités, chaque fois que les gens se regroupent, comme on l'a vu dans les immeubles squattés de Sfax et Zarzis et dans les oliveraies de Djebeniana. Comme dans tout pays qui se respecte, les agglomérations de migrants sont évités pour prévenir leur fixation et répondre aux vœux de certains pays occidentaux pour un "port sur" même de fait.
Ainsi, en petits groupes contrôlés, en plusieurs endroits, jusqu'à l'isthme de Jdéria, entre la mer et le lac El Bibane, loin des habitants de plusieurs dizaines de kilomètres. Bien sur, les conditions ne sont pas idéales, mais tout de même, ces migrants, se sentent en confiance et à l'abri, dés qu'ils mettent les pieds dans ce bled.
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