Saturday, March 6, 2021

Mamadou et le dernier S.O.S.

 


                   


Pour une fois, le vent était consistant, soufflant du sud-est, venant de la route des migrants, jeunes, petits et grands, ramant une fois dans la mer, une fois dans le vide, ramant à coté de la vie, ramant à coté de la mort, alors quand j’ai fais la plage, en maraudeur sauvage, j’ai trouvé des chambres à airs gonflés aux trois quarts, trente-trois, si je ne me trompe, sur une distance de cinq kilomètres, seraient ils des bouées de sauvetage, mais leur milieu n’était pas grand, pourtant, il y a des indices inquiétants, car en investigateur de la mer, habitué aux parechocs cassé, des voitures accidentées, aux crimes cachés en les jetant dans la mer, à Malte, en Italie et en Grèce, mais ce phénomène est mineur, devant le drame en vigueur, des pauvres migrants du sud, dont le problème perdure, la violence aveugle, aveugle les gens par sa présence, en permanence, alors, alors, les chambres airs bouées, auraient peut être servis pour sauver, des migrants en difficultés, pendant que deux points m’inquiètent, quand un pneumatique portait, deux cordelettes qui le garrotaient, dont l’un était un lacet, avec des bouts plastifiés, pendant que l’autre était dégonflé, aux trois quarts, avec un trou d’un côté, qui avait laissé entrer, trois litres d’eau salé, alors comment se fait-il, qu’un pneumatique troué, laisse de l’eau s’infiltrer, sans que probablement, il y aurait une pression, pour faire involontairement, faire sortir l’air et permettant à l’eau l’inspiration…., je ne peux imaginer les faits, devant ce drame incontestable, que les preneurs de décisions, en sont les premiers responsables, alors, au musée de la mémoire des pauvres, j’ai configuré avec les bouées, une inscription de Save Our souls, un appel au secours, devant cette violence majeure, malgré que Mamadou, ne reculera jamais, devant l’appel de sa destiné et l’instinct de la survie….

                                                         Lihidheb Mohsen 06.03.2021

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