A partir de la terre, tu reviens en mer,
Au fond, bien au fond, profond,
Victime des temps méchants,
Comme tes sœurs et tes frères,
Exterminés de plusieurs manières,
Dans les ghettos et les galères,
Ou bien, malheureux à dire,
Les laisser, de faim mourir.
Mais au plus fort des tourments,
Un autre danger, un démon,
Entre en scène pour fragiliser,
Ce qui reste de l’humanité,
Dans la peau d’un virus fantôme,
Piétinant, le destin des hommes,
Les réduisant à des nombres binaires,
Passibles de séquençages pervers.
Hélas, dans le génome de la race,
Il reste toujours un cumul de violence,
Aveugle, d’une trompeuse démence,
Anthropophage et toujours vorace.
Alors la sirène de la mer,
La fée des mirages du désert,
Le souffle de la brise des forêts,
L’oiseau voltigeant sur les prés,
La féconde belle blonde,
La sublime olivette noire,
Le mal s’incline devant ton regard,
Accusateur, mais plein d’espoir,
Pour que l’humanité reprenne les rennes,
D’une diligence de sagesse sans haine,
Et d’un destin commun à parfaire,
Par l’amitié et le savoir-faire.
Gloire à toi, la nième victime,
De ces multiples modernes crimes,
Ton regard brillant d’espérance,
Tes accusations aux consciences,
Finiront par déconstruire la violence,
Les fonds de mer, ghettos et potences.
Lihidheb Mohsen 09.03.2021
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