Tuesday, September 1, 2015

Un courroux sur la colére.

Dans la journée des disparus… à vue, J’ai cherché, les causes, de ce flux, Des victimes, des perdus et naufragés, Dans la mer, sur l’eau enragée. On n’a plus qu’à pleurer le malheur, Qu’à bannir la confiance et la peur, On n’a plus qu’à crier sa colère, Des innocents insouciants errants en galère, Pour arriver flottant sur les plages désertes, De Zouara, Zarzis et Bengardane, finis et inertes. Dans la journée des disparus, je plains mes amis, Ce cycle infini, Ce non-sens gratuit. Ils arrivent avec les vagues encore habillées, Et leurs âmes, déjà, à la volée, volées, Les fillettes avaient les cheveux encore longs, Et la coupe des jeunes à la mode des enfants, Des pantalons, faisaient un vide saillant, Gonflaient l’air à l’envers affichant le néant. Il n’y avait rien à déclarer, tout est vu, tout est dit, Il n’y avait rien à déclarer Monsieur l’arbitre, maudit. La charge de meurtre est désormais bien établie, De non assistance à personnes en danger, Dans le désert, la mer, le long des voies ferrées, A attendre une humanité peu concernée. Je n’ai pus supporter de voir les enfants faces à terre, Caressés par les vagues et les algues de la mer, Et dans touts les sens les cheveux, le sable et l’eau, Traçaient les traces d’un monde aveugle d’idéaux. Serait-ce la révolution du printemps, devenue un hiver noir, Ou bien les tyrans des tyrans, tyrans, sans le savoir, Ou encore les stratèges du livestock humain, S’escriment dans l’ombre sans se salir les mains. Mais comme la liberté vaut autant de morts, Pour mourir pour la liberté une fois encore, Et ceux qui pour une idée font du carnage, Croyant défaire un dictateur ils intronisaient un doublage, Et déplacent tant de familles derrière les frontières, De pays en pays, dans l’ethnocide et la misère. Voilà, chères petites, mortes innocentes devant moi, Sous les yeux des flottilles et des bateaux de combat, Dormez, dormez tranquilles, la conscience humaine un jour, Changera la violence, en joie de vivre et amour, Et les chercheurs de prix, n’auront plus de prix à gagner, Apprivoisés par la paix des âmes, dans une vie méritée. Lihidheb Mohsen Zarzis 28.08.2015 A la mémoire des victimes de la Hargua.

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