Thursday, June 4, 2020
Mamadou volant...
Mamadou volant, Mamadou au volant,
Sillonnant le village avec le vent…
Brave et fier, le buste devant,
Pédalant de toutes ses forces,
A traverser entraves et distances,
Comme un surhomme dans son élan.
Il arriva à la ville de sagesse,
Avec sa sagesse et beaucoup d’énergie,
Pour redonner à la vie, un peu de vie,
Pour ranimer un monde en détresse.
Mamadou à Zarzis, Mamadou à Djerba,
A Bengardane, Médenine et au-delà,
Arriva dans ces lieux de bonheur,
Par la mer, les airs et la terre,
Pour faire de cette région un tremplin,
Par mer, aux territoires Italiens.
Un investissement d’humanité naturel,
Qui répond en masse à l’appel,
De courir derrière l’éventuelle survivance,
Vers un nord de verdure et d’opulence.
Ainsi, roulant de toutes ses forces et vouloir,
A travers ce terrible couloir d’espoir.
De la jungle déboisée et du Sahara,
Du Mali, du Tchad et du Nigéria,
A travers le désert brulant du Fezzan,
Des ghettos esclavagistes Tripolitains,
Des embarcations pneumatiques payantes,
Des vagues géantes et déferlantes,
Aux camps de concentration de Lampedusa,
Vers les créneaux et couloirs de la Mafia,
Pour ne point arrêter ce fougueux élan,
Jusqu’au bout de l’ère du réchauffement,
Et les débuts de la prochaine glaciation.
Alors, roule Mamadou, vole avec le vent,
Tu es une vraie tête de pont,
De jeunes forces, de femmes et d’enfants,
Qui se mobiliseront pour de bon.
Car parait il, incontestablement,
Nous arrivons, aussi, juste un moment.
Honneur à toi, l’homme du monde,
Honneur à toi, terre féconde,
Honneur à toi, Mamadou universel,
L’Homo Sapiens, Sapiens, éternel.
Lihidheb Mohsen éco artiste 04.06.20
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