Wednesday, October 10, 2018
Le cannibalisme de l'énergie humaine.
Ça continu encore, encore et encore,
Les centaines de migrants clandestins,
Dont certains parviennent au nord,
Pendant que d’autres trouvent leur fin.
Ils sont de Bengardane, Zarzis et Djerba,
De Sfax, de Gafsa et Mahdia,
D’autres de Tata, de Médenine, Kerkennah,
Et bien d’autres d’Alger et Raba,
De Tripoli, de Zawia et Zouara,
De Syrie, du Mali, du Nigéria,
Du Mexique et de l’archipel devant Florida,
Dans une ruée irrésistible vers le nord,
Durable, avec passeurs et sponsors.
Chaque soir, ils partent de mon village,
En petits groupes par petits bateaux,
Passant les surveillances et barrages,
Des militaires et gardes maritimes nationaux.
Que ce passe t il donc dans le sud,
Y a-t-il encore quelque chose de viable,
Quelque chose de sérieux et valable,
Qui retiendrait ces jeunes au bled.
Ne parlons pas des migrants en cravates,
Ingénieurs, infirmiers et médecins,
Qui partent aussi, comme si de rien,
Laissant leur pays à quatre pates.
Il y a aussi les migrants sur place,
Avec la tête en orient ou en occident,
Et seul le corps porte leurs faces,
Orientés ailleurs pour de bon.
Voila donc, de l’intelligence qui s’éteint,
Des forces vives pleines d’entrain,
Que leur pays avait soigné, éduqué,
Que leurs mamans avaient attendu grandir,
Pour aider le pays et servir,
Mais l’égo et l’ingratitude avaient gagné.
Des lumières donc qui s’éteignent,
Et leur énergie part volatile,
Laissant un obscurantisme débile,
Tâtant sa route, joue seul et gagne.
Alors c’est l’énergie des temps modernes,
Celles des hommes de demain,
Dont les drapeaux sont en berne,
Et les pauvres trinqueront toujours,
Dans ce monde insensible et sourd.
Lihidheb Mohsen 10.10.18 Zarzis
Mémoire de la mer et de l’homme.
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