Tuesday, July 31, 2018
Sailing
Au festival des éponges, les gens plongent, en masse vers l’horizon, poussés par le vent d’ouest, par le sirocco de la révolution…ils se désaltèrent, se rafraichissent, voltigent sur les vagues somnolentes de la mer, avec un arrière gout amer, de déception, de chômage, de pauvreté, de perspectives douteuses…pour se voir, ainsi, attirés par un paradis promis et rarement acquis, par un bien être garanti et une dignité escomptée. A Zarzis, en plus clair, face à la mer, la fête et le drame fusionnent, la douleur et la joie se mélangent, le juste et l’injuste s’allient…et le citoyen simple, se voit encore, attiré vers le nord, poussé par la sécheresse du sud, attiré par la fraicheur du climat, poussé par les vents de l’imaginaire collectif….pour rester, dans toutes les conditions, un Tunisien, arabo musulman et citoyen du monde, brave et fier et bras ouverts à la civilisation humaine.
Lihidheb Mohsen 29.07.18
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