Saturday, December 23, 2017

Harraga, les pigeons voyageurs.

Pour la journée de la migration, un instant, un instant, Un peu de respect et de compassion, un instant, Ils nagent à travers les mers, s’ensablent dans les déserts, Tendent, irrésistiblement, vers un nord pervers. Ils fuient, la famine et la peur, Ils migrent vers un monde meilleur, Mais, les choses ne vont plus comme il le fallait, Et les frontières muettes, se dressaient. Depuis la nuit des temps, Depuis les premiers mouvements, La migration des hommes et des vivants, Alla dans toutes les directions, Véhiculant, le savoir faire et le cumul de l’expérience, Transportant aussi les violences et les alliances, Cherchant des espaces de verdures meilleures, Et des ressources d’eau et d’aisance. Vers le nord, suivant la fertilité du Nil, L’homo sapiens ou son profil, Alla à droite et à gauche des mers et des eaux, Peuplant les monts et les vaux, Pour atteindre le monde entier, Et défricher des sentiers dans les forets. Mais aussi bien que la croissance des esprits, Les guerres firent leur macabre parcours, Dressant les uns contres les autres ethnies Et en faire une compétition de valeurs. Il ya eu des mouvements naturels, d’hommes et de bêtes, Avant que les frontières ne se dressent, en ligne droite, Et des poches dénivelant la pauvreté, Deviennent des ghettos de ségrégation forcée. Mais après avoir pillé le sud des damnés, Les anciens colons cyniques jusqu’au bout, S’arrogent maintenant chez eux reposés, Les richesses minières de Sancho et Mamadou. Et ces derniers s’escriment contre les forteresses, Par terres et par mers les barricades se dressent, Et plusieurs se perdent dans la chaleur des déserts, Ou dans le naufrage des chaloupes en mer. Une situation désormais à régulariser, En stabilisant les gens dans leurs pays, Et en reversant les fonds déjà pris, Pour trouver du travail et consommer. D’un autre coté il faudrait abolir, Les barrières et les visas de voyages, En libérant touts les passages, Pour essayer sa chance et enfin s’unir. Une action concertée sur deux pôles, En laissant faire, laisser passer les gens, Et développant leurs cartiers pour de bon, Et rendre à la justice humaine son rôle. Ainsi, peut être ils pourront aller ou venir, Et leur bled pourra les contenir, Et seul le mérite prévaudra, Qui le plus juste, qui le plus travaillera. Lihidheb Mohsen 19.12.17

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