Wednesday, January 6, 2016

Paix aux âmes des oubliés.

Le drame de l'émigration clandestine, ne cesse de se développer, par mer, terre et quelques fois en plein soutes dans l'air, pour former avec les guerres, l'une des plus grandes préoccupations de l'humanité. Il y a certes, encore des problèmes de pauvreté, de maladies, d'occupation, d'esclavage masqué...que les instances des nations unis ne traitait que comme un folklore parallèle et accompagnateur des guerres et des opérateurs machiavéliques. Depuis le début, ce flux de jeunes forces de travail et de consommation, migraient du sud vers le nord, à travers le désert vers la Libye ensuite par mer vers l'Italie, migraient aussi à travers le Maroc vers l'Espagne, migraient aussi à travers les frontières barricadés du Mexique vers les states...avec les drames que l'on sait et ne justifie d'aucune façon le comportement et l'attitude de cette civilisation à ce sujet. Après de grandes tragédies sur les abords de Lampeduza, le réveil militariste et baroudeur des flottes Européennes, le pont humain par terre et par mer des clandestins fuyant la guerre en Syrie, avait acculé les pays du nord à accepter des quotas honorables et quelques fois humains. En observateur neutre et crédible, il y a lieu de saluer cette solidarité et ce réveil un peu tardif vis à vis des souffrances. Dans un climat général de suspicion et de dénigrement culturel et cultuel, on ne peut que saluer toute approche conviviale et solidaire. Ici, en pleine action de la mémoire de la mer et de l'homme, Boughmiga, lis la "Fatiha", une prière suprême au créateur, devant les vêtements de naufragés, pour une vie meilleure et pour la paix des âmes de ceux qui ne purent traverser la mer, vers le paradis terrestre promis.

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