Aujourd'hui, le huit du huitième mois de notre nième déconvenue, j'ai recouru à la force de travail d'un migrant Africain, comme toujours, même si je n'avais pas grand chose à faire, il suffisait d'aider honorablement ces têtes de pont de l'humanité.... Cette fois, mon ami, n'était pas Angolais comme d'habitude, mais parlait bien le français, un peu d'anglais, mais malgré le fait qu'il ne pouvait suivre une discussion en arabe, il récitait par cœur le Coran de la façon d'un Imam ou un orateur religieux. il me montra aussi comment il pouvait lire et écrire cette langue poétique. Quand je lui montra mon action de la contestation de la migration, les objets personnels des morts en mer, les dangers de cette entreprise, et ce malgré mon respect au droit de circulation pour tout être..., il était visiblement déstabilisé et commença à réfléchir pour de bon. Il était question de précautions, de gilets de sauvetages et d'envisager aussi le report de cette aventure périlleuse jusqu'à ce qu'elle devienne régulière.
Il continua à travailler en ruminant ses idées, dans la chaleur torride de quarante sept degré et chaque fois que je le pleins, ne trouvant comment l'aider et ayant de le sentiment de le martyriser, il me disait que c'est la vie et il est habituer à pire en Lybie et ailleurs. Je n''ai pas manqué de lui donner à cinq reprises des bouteilles d'eau fraiches et de bons mets. A la fin, je lui avais proposé de prendre un chapeau de migrant provenant de la mer, il hésita, me disant s'il n y a pas de fantômes à craindre.
L'essentiel, était le fait de l'avoir prévenu des dangers de l'entreprise en contrepartie de son droit absolu à voyager librement dans le monde.